A l’échelle mondiale, l’industrie portuaire émet 10 à 15 Mt de CO2 par an, soit l’équivalent des émissions totales de la Slovénie. L’Organisation maritime internationale (OMI) ayant pour objectif une réduction de 20 à 30 % des émissions du transport maritime d’ici 2030 et de 70 à 80 % d’ici 2040, l’électrification des ports devient inévitable. La transition réussie vers l’énergie électrique dans le secteur du transport routier met encore plus en évidence les avantages de l’électrification. Cependant, pour parvenir à ce changement dans l’industrie maritime, il faudra une collaboration de l’ensemble de l’écosystème portuaire, y compris les opérateurs, les équipementiers, les autorités portuaires et les décideurs politiques.
Pourquoi les ports doivent-ils s’électrifier ?
Le principal avantage de l’électrification des ports est la réduction des émissions. Dans le cadre des efforts mondiaux déployés dans le cadre de l’Accord de Paris, de nombreux ports s’engagent à atteindre leurs propres objectifs de zéro émission, reconnaissant qu’une industrie portuaire alimentée par des combustibles fossiles ne sera bientôt plus viable.
Avec le durcissement des réglementations et l’approche du dépassement du seuil critique de réchauffement climatique de 1,5 °C, les opérateurs portuaires doivent investir dès maintenant dans des technologies plus écologiques pour assurer l’avenir de leurs opérations.
L’électrification des équipements portuaires lourds tels que les camions, les chariots cavaliers et les tracteurs de terminaux décarbonera l’ensemble des chaînes d’approvisionnement, aidant ainsi les entreprises et les nations à atteindre leurs objectifs de réduction des émissions.
Cet article a été initialement publié sur Kempower.com
Image: Konecranes
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